mercredi 4 avril 2012

Froid et vent au bout du monde

Retour sur le marathon du Bout du Monde d'Alain :

"Arrivé à Douarnenez vendredi en fin de journée, je profite de mon séjour en Bretagne pour voir des amis le samedi. Samedi soir, j'ai décidé d'aller participer à la pasta party. Bonne ambiance, je mange peu pour ne pas avoir de problèmes de digestion durant la nuit, je danse un peu aussi, j'ai peu l'occasion de pratiquer les danses bretonnes en Savoie, alors j'en profite.
Au lit de bonne heure, mais je dors mal parce qu'il fait froid.
Réveil à 6h15, la navette est à 7h15, mail il faut que je range mes affaires, que je plie la tente. Et puis j'aimerais bien déjeuner avant de partir. Raté, rien d'ouvert, j'attends la navette dans un froid terrible (2 à 3°) accentué par un vent fort.
Départ de la navette, 45mns de route et nous voilà arrivés à la pointe du Raz. Et là, bonheur, il y a un bar ouvert: café crème, croissants. Et bien ça va tout de suite mieux. Je me change, et échauffement. Quelques photos souvenirs, et regroupement sur la ligne de départ pour encourager le seul handisport du jour qui part un quart d'heure avant nous. 9h25, tout le monde est là, 5,4,3,2,1 c'est parti.

Le peloton s'étire très vite, je pars sur une base de 5'15 au km. Je viens dans l'espoir de battre mon record, mais pas question de se mettre trop vite dans le rouge. Passage au sémaphore, retour sur Plogoff, descente sur la baie des Trépassés, montée -longue et dure- vers Cleden puis retour vers la pointe du Van. Il fait très beau, nous avons une vue magnifique sur l'île de Sein. Nous traversons la pointe et nous attaquons la route vers Douarnenez. Et là, retour à la réalité: le vent d'est -de face donc- souffle à 20 nœuds environ -une trentaine de kms heure- et rend la progression difficile. Le soleil est déjà haut, il ne fait donc pas froid, mais que ce vent est dur. La route est une succession de faux plats descendants et montants, sur des lignes droites interminables. Je passe le semi en 1h52, c'est plutôt bon. Méchant coup de barre moral en traversant Beuzec, qui va durer deux kms, et c'est là que je perds du temps que je ne rattraperai pas. Ensuite, cela va mieux, à part une amorce de crampe à Poullan mais que je gère bien. Le rythme est bon mais je sais déjà que je ferai plus de 4 heures. Dans les deux derniers kms -en descente- j'accélère et j'arrive sur le tapis rouge de l'arrivée au sprint. Il y a beaucoup de monde et une ambiance formidable.

Je suis heureux d'en avoir terminé, c'était très dur, mais tellement agréable de courir dans ces paysages magnifiques. Allez, j'y retourne dans deux ans!"

Alain Carré


Merci à Alain qui a parié 50 ct/km sur sa propre course.

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