"Dimanche 1er avril, départ du marathon du bout du monde. Ce marathon se court dans le Cap Sizun, une des plus belles régions du Finistère voire de la Bretagne. Nous partons -environ 800 à 900 coureurs- de la pointe du Raz -le bout du monde, penn ar bed en breton- nous allons jusqu'au sémaphore où ceux qui n'auront pas le nez dans les baskets pourront -espérons le en tout cas- admirer l'ile de Sein. Nous faisons demi tour, traversons une partie de Plogoff -dernière commune de Bretagne avant la mer- nous descendons à la baie des Trépassés, nous remontons en direction de la pointe du Van -qui fait face à la pointe du Raz- où les vents de face peuvent être terribles! Ensuite cap à l'est en direction de Douarnenez, plus précisément de son port de plaisance, sur la commune de Tréboul. Nous traversons les communes capistes -Cleden, Goulien, Beuzec, Poullan- encouragés par de nombreux spectateurs. Tous les 5 kms, de nombreux bénévoles nous offrent un ravitaillement bienvenu.
Enfin, au bout de l'effort, voilà la dernière descente qui mène au port, où des centaines de spectateurs se transforment en supporters pour les coureurs, dans une formidable ambiance.
Il faut ajouter que des bénévoles assurent la course d'enfants handicapés sur des "joélettes" pour leur permettre de partager ce moment magique. Les organisateurs ont aussi créé une version relais, qui permet à celles et ceux qui ne se voient pas faire toute la course d'en connaitre les sensations.
J'ai fait ce marathon il y a deux ans -il se court tous les deux ans- et ce fut une joie extraordinaire pour moi. Je cours un peu dans mon jardin, puisque je suis originaire du Léon, la partie nord du Finistère, et que le Cap Sizun est mon "bro" -pays- d'adoption. J'y vais donc cette année avec deux objectifs majeurs: le plaisir de courir chez moi, la motivation de courir pour les enfants du Népal en comptant sur votre générosité"
Alain Carré
Pour les enfants du bout du monde, encouragez Alain et pariez sur son marathon !
Ils ont assistés à la préparation de beignets à l'occasion du spectacle des enfants à l'école, spécialement préparé pour le nouvel an, Loosar. Chaque enfant avait un rôle bien précis, danse ou chant selon sa spécialité, suivi d'un goûter. 
Ils se sont également rendu au camp de réfugiés tibétains de Pokhara, à la Mont Kailash School, pour voir la petite Tenzin Choezin dont l'association a payé les frais d'internat. La surprise fut la rencontre avec toute sa famille, qui au vu du froid, avait quitté l'altitude de Tsérok pour descendre dans la vallée à Pokhara. C'est la période des grandes vacances. Tenzin Choezin a 11 ans, c'est la première année qu'elle doit suivre sa scolarité en internat à des jours de marche de ses parents.
"Cela nous a fait chaud au coeur de constater ce que parieurs et coureurs au grand coeur peuvent apporter à la fondation et au bien être des enfants, il n'y a qu'à les voir sourire et évoluer pour ne jamais avoir envie de les abandonner". Sandrine et Philippe. 
